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« Déchaussez-vous, ce lieu est sacré ».
Tout d'abord la visite dans les lieux sacrés est tout à fait différente de celle effectuée dans d'autres lieux accueillant de nombreuses personnes. Dans ce sens qu'elle nous commande comme première attitude de nous déchausser dès l'accès en ses lieux. Les chaussures font partie de notre stature, de notre paraître et non de notre être.
L'énergie positive dans un lieu sacré est absorbée correctement si vous vous assurez que les cinq sens sont activés dans votre corps pendant que vous y êtes. Les chaussures se déplacent sur diverses surfaces à la fois sales et propres. Cette propreté est de première nécessité à réserver le caractère sacré du Sanctuaire qui est la sainte maison de Dieu.
Enlever les chaussures ou se déchausser, c'est enlever tout ce qu'il y a d'ivraie en nous, tout ce qui est accessoire, vain, superficiel ; tout ce qui peut constituer un frein à notre élévation ou à notre croissance spirituelle.
Il s'agit de se déchausser, de se dépouiller de son vieil homme pour le revêtir du Christ et des vertus de Marie. Saint Ignace d'Antioche (parlera de) dans cette perspective, invite les fidèles du Christ à : « arborer les moeurs même de Dieu ». Arborer les moeurs de Dieu, c'est entrer dans un processus dynamique : sanctification chez les latins (occident) et/ou divinisation chez les Grecs (Orient). Lorsqu'on est déchaussé, la divinisation devient alors un accueil, un consentement (marial) comme Marie à entrer en profondeur, en aura, en épaisseur, dans les mœurs même de Dieu, tout en essayant de se remettre en cause et à laisser l'Esprit nous transformer de l'intérieur (le coeur).
Le Pape Benoit XVI ne déclaret-il pas : « le coeur de l'homme c'est le paradis de Dieu ». Il y a là une invitation au dessaisissement de soi pour entrer dans une relation d'inculturation mystique. Dans cette opération pèlerine, on assiste alors à une compénétration de moeurs, l'homme entre dans les mœurs de Dieu même pour se les arborer.
Une fois purifié, par ces mœurs de Dieu, Dieu à son tour va arborer les moeurs purifiées et sanctifiées de l'homme : c'est un mariage spirituel ou une unification mystique. Le déchaussement physique est déjà un consentement au déchaussement de soi, qui consiste à se dévêtir de son manteau de péché pour porter la pourpre de gloire de Dieu.
Tel est l'essentiel dans la main du chrétien en général et du pèlerin, du dévot de Marie à Nsimalen. A terme, le chrétien assidu et fidèle à cette rencontre d'inculturation mystique et agissante, pourrait se découvrir, vivre une relation particulière avec Jésus-Christ par la Vierge Marie.
Le Rosaire que la Vierge Marie recommande à tous de prier tous les jours…Pour la paix, la conversion des âmes et la sanctification de tous et de chacun : « Priez, priez, priez pour la paix et la conversion des âmes. Priez pour la paix dans votre pays. Récitez le Rosaire chaque jour et assistez à la Sainte messe.»
Par la confession sacramentelle et surtout la participation régulière à l'Eucharistie, à la Sainte Messe et la réception de la digne communion, le Pape Jean Paul II dans son encyclique (2002) « Ecclesia De Eucharistie», sur l'Eglise vit de l'Eucharistie, rappelle que l'Eucharistie est le centre et le sommet de la vie de l'Eglise, des sacrements et le sommet de la vie de l'Eglise des sacrements et de toute la liturgie. L'Eucharistie scelle, cimente et revigore la vie et la relation Christ-Chrétien ; elle vitalise cette relation, la féconde de telle sorte qu'elle porte du fruit en abondance sans jamais faner, Eucharistique, garde sa splendeur, sa luminosité printanières et chères. C'est à ce propos qu'Ignace d'Antioche (107) déclare que : « l'Eucharistie est le ciment d'unité, antidote pour ne pas mourir, nourriture d'immortalité (de l'âme) ».
Dès lors, l'orgueil la suffisance, les fiertés démesurées cèdent à l'action de grâces auréolées par Marie, «Femme Eucharistique» selon l'appellation de Jean Paul II.
Modèle d'humilité, la Vierge Marie invite toutes ses filles et tous ses fils à l'écoute et à l'obéissance filiale : « Ecoutez et obéissez aux serviteurs de mon Fils, car ils ont la grâce de discerner. Vous devez obéir aux pasteurs. Il est nécessaire que vous fassiez ce qu'il vous demande de faire, même si je vous ai dit de faire quelque chose ».
La pénitence pour la paix, le développement de la sérénité du Cameroun que la Vierge Marie qualifie de « pays que son fils lui a donné et qu'elle s'est choisie, elle rappelle que malgré les Toute(s) chose(s) qui vaincra l'ennemi qui cherche à détruire et à verser du sang pour rêver triompher de ses fils du Cameroun ?
L'unité qui est si chère à son Fils
Ne dit-il pas dans l'Evangile de Jn 17 «Qu'ils soient UN…comme mon Père et moi nous sommes UN» (Jn 13-14). L'unité est synonyme d'amour-de charitéd'union et de communion. Si les filles et les fils du Cameroun restent unis, de manière trinitaire, au niveau des familles, de la foi et de l'encadrement, de l'engagement des jeunes alors son fils Jésus demeure au milieu de nous et établira au milieu des fils du Cameroun une nouvelle jeunesse, une nouvelle croissance, une nouvelle espérance qui nous porterait alors vers le salut éternel.
Venez tous, chers fidèles du Christ, acclamons le Seigneur Dieu, rendons-lui grâce, car il a fait des merveilles, que son Nom soit loué à jamais ! lui qui fait merveilles aux anawim, dont principalement la Vierge Marie, Reine de la Paix et de la Miséricorde.
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